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Ces cinq questions peuvent changer votre vie et, surtout, votre façon de la percevoir. 

Nous nous sommes tous posés, à un moment de notre vie, des questions existentielles aussi difficiles à répondre qu’elles étaient imprécises. Qui ne connaît donc pas le fameux “qui suis-je?” ou encore le “quel sens a ma vie?”. Ici, point n’est question de se torturer les méninges à tenter de percer des mystères métaphysiques qui rendraient, au final, notre existence encore plus complexe. C’est dans la simplicité que les voies/x s’éclaircissent le mieux.

1 – Que changeriez-vous dans votre vie si on vous annonçait qu’il ne vous resterait que deux ans à vivre?

Oui, on commence fort. Les expériences de mort imminente changent la vie de tous ceux qui ont eu à les vivre – si on ose le dire ainsi, et ce n’est pas sans raison. Si nous courons après des projets qui ne cessent d’être jamais réalisés ou qui sont procrastinés, si nous nous plaignons de ce que nous n’avons pas sans réaliser la richesse et la chance d’avoir ce que nous possédons dans nos vies, c’est d’abord parce que nous oublions que nous ne sommes pas éternels. Pourtant, la mort est bien la seule chose de sure qui nous arrivera. Se rappeler que tout peut se terminer demain nous permet de percevoir plus clairement ce qui est le plus important dans notre existence et d’en profiter autant que possible. 

Aussi, si vous répondez à cette question avec sincérité, vous pourrez hiérarchiser ce qui vous rend véritablement heureux, tout faire pour le protéger et le vivre pleinement en élaguant les parasites qui vous en empêchent.

2 – Imaginez…vous tenez dans vos bras votre nouveau-né. Quel conseil lui donnerez-vous pour qu’il réussisse sa vie avec le moins d’écueils possibles?

Concentrez-vous et mettez-vous mentalement en situation avant de répondre à cette question – que vous soyez déjà parent ou non. Aujourd’hui, avec votre recul et vos acquis, vous tenez dans vos bras cet être vierge de toute expérience et de tout souvenir.  Quel conseil voudriez-vous qu’il suive pour être le plus heureux en ce monde? Vous lui prodiguerez une sorte de conclusion de tout ce dont vous-même avez vécu. La quintessence de vos acquis. Mais, le plus intéressant dans cette question est que ce conseil sera déjà en application dans votre vie, ou le sera désormais. Car l’enfant cherchera inexorablement une cohérence entre vos paroles et vos actes afin de pouvoir comprendre ce que ces paroles signifient pour vous et en prendre exemple. Alors, est-ce que ce conseil est déjà en application dans votre vie, ou qu’attendez-vous pour qu’il le soit?

3 – Quelle fut la plus grande erreur de votre vie, et comment l’avez-vous résolue?

Il faut bien comprendre qu’une erreur permet de grandir et de trouver sa voie, comme nous avons déjà eu l’occasion de l’étudier dans l’article “En quoi les erreurs sont-elles formatrices?”.  Mais justement, pour qu’une erreur puisse nous aiguiller, nous devons avoir une attitude face à cette erreur qui nous incite à une remise en question objective et lucide, sans complaisance, sur nos actions et les émotions qui les ont guidées. C’est cette remise en question et cette observation rétrospective qui nous orientent véritablement vers qui nous sommes et nous éclairent dans la connaissance de nous-mêmes. Donc plus grande fut l’erreur, plus complet sera l’éclairage une fois ce travail sur nous-même réalisé. Cette erreur sera immanquablement liée à notre plus grande faiblesse. Quant à sa solution, elle vous permettra de comprendre la dynamique et les rouages internes que vous avez actionnés pour vous en extraire – ce qui vous rassurera ou vous confortera quant à vos facultés de résilience.

4 – Si ni le calendrier ni le miroir n’existaient, quel âge vous donneriez-vous au jour d’aujourd’hui?

Cette question vous permet de vous situer mentalement dans la ligne de votre vie, de vos réalisations et de vos projets. Nous sommes tous un enfant, un adolescent, un adulte et une personne âgée à l’intérieur de nous. Certaines choses nous ramènent à un état quasi-régressif – et nous les revendiquons bien volontiers, tandis que d’autres nous épuisent et nous rappellent le fardeau qu’une existence peut parfois constituer. Si nous prenons du recul et tentons d’appréhender une philosophie de vie faite d’acceptation et de satisfaction des choses les plus simples, nous pourrons alors nous tourner à l’intérieur de nous-mêmes avec bienveillance pour voir s’il existe des cicatrices, des rides ou des sourires. Nous trouverons ce qui nous donne l’énergie et la motivation de continuer à avancer et à croire, avec en tête tout ce que nous avons déjà traversé. Nous connaîtrons alors notre âge psychique. Quel âge avez-vous donc réellement? Comment vous sentez-vous, avec cet âge-là?

5 – Qu’aimeriez-vous faire, mais que vous ne faîtes pas par peur de l’échec, ou du regard des autres?

Notre société, notre environnement nous conditionnent à vivre d’une certaine façon : réussir professionnellement, avoir une vie personnelle satisfaisante avec femme/mari et enfants, être entouré d’amis fidèles et sincères, être sportif, protecteur de la nature et des animaux, avoir toujours le sourire, etc. Les diktats de réussite sont implacables et ne laissent aucune pitié avec le temps qui passe.

Les questions sous-jacentes sont alors : et si vous définissiez votre propre perception du bonheur, plutôt de vous la laissez définir par ce que les autres attendent de vous? Que feriez-vous alors véritablement de votre vie? Que choisiriez-vous de faire en premier pour la rendre plus stimulante? Partez du principe que personne n’est responsable de votre bonheur, sauf vous, et que personne ne sait véritablement ce qui vous rendra heureux – sauf vous. Les réponses à ces questions vous permettront de toucher du doigt vos envies refoulées et feront émerger des sentiments réprimés.

 

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