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Méfiez-vous de ce que vous pensez vouloir, car vous pourriez bien être exaucé-e, et parfois bien plus tôt que vous ne le pensiez.

J’ai décidé d’être heureuse, je suis déterminée. Et c’est justement ma détermination qui va tout mettre en branle-bas de combat pour que le grand nettoyage se fasse. Comme si le Ciel avait estimé que j’étais désormais prête, qu’Il m’avait aidée en organisant mon environnement de manière à ce que je puisse agir parce qu’Il savait que, désormais, je ne plaisantais plus.

Il ne s’agit pas seulement de savoir quoi faire (bien qu’il s’agit déjà d’une belle avancée), il s’agit aussi et surtout de LE FAIRE.

1) Bien se connaître soi-même

« Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et les cieux » (Socrate)

Ce sont les expériences qui nous apprennent le plus sur ce que nous sommes, mais à condition d’avoir la faculté d’introspection nécessaire.

Qu’est ce qui m’est nécessaire et indispensable pour mon équilibre ?

Il s’agit de peser les éléments qui ne sont pas optimums dans nos vies et juger s’ils sont acceptables ou non. Acceptables, c’est-à-dire si l’on peut vivre avec sans qu’ils n’aient aucune incidence sur notre faculté de vivre, de pensée et d’agir par nous-mêmes.

Souvent, les expériences définissent a contrario ce que nous sommes et ce que nous voulons : nous savons ce qu’il nous faut parce que nous avons vécu ce que nous ne voulons pas. Notre regard s’éclaire sur notre véritable identité que lorsque nos valeurs sont mises à l’épreuve et que nous avons dû nous battre pour les protéger, donc nous affirmer. Mais si c’est  souvent – et malheureusement, par la douleur que l’on apprend, n’y voyons pas là un échec : notre vécu n’est qu’un éclairage supplémentaire sur ce qu’il nous faut, et une réorientation vers la voie qui nous convient véritablement.

2) Voir la réalité en face

Quels sont les signaux précurseurs de ce qui nous attend, si l’on continue sur cette voie ?

C’est comme les quelques gouttes de pluie qui précèdent la tempête. Gardons l’oeil et les sens en alerte et acceptons ce qu’ils nous indiquent. Surtout si c’est désagréable. Fermer les yeux sur les gouttes de pluie n’empêchera pas la tempête de tomber, les garder ouverts nous permettra de prendre les décisions qui s’imposent pour nous protéger.

Il s’agit de rester lucide, quoiqu’il arrive. Certes, une forte lucidité reste très difficile à obtenir, car elle n’accepte aucune négociation et est implacable. Elle fait aussi très mal. Mais il est encore plus douloureux d’être dans le déni, car la tempête viendra quand même, et sera alors d’autant plus violente que nous aurons refusé de nous préparer pour nous y confronter. Sans compter que ses dégâts seront parfois tels qu’on ne pourra pas s’y relever sans traumatismes.

3) Dominer ses peurs

Pourquoi ai-je accepté de prendre un tel chemin alors qu’il ne me correspond pas?…

… D’autant que, quelque part, je savais qu’il ne me correspondait pas (cf point 2)…

La pression familiale ou sociale, le temps qui passe, la peur de la solitude, une confiance en soi défaillante, un manque d’optimisme, sont souvent les raisons de nos principales décisions. En d’autres termes, rares sont nos choix dont le consentement n’est pas vicié par ces peurs sous-jacentes. La quasi-totalité de nos choix n’en sont pas vraiment.

Le seul fait de le réaliser impacte déjà notre faculté de décision et la remise en question de toute une vie pour la réorienter. Osons nous demander la vraie raison pour laquelle nous avons fait tel métier, dû prendre nos distances avec des êtres chers, épousé telle personne, renoncé à telle ambition. Si la raison est celle qui nous semble la plus proche de nos vraies valeurs, si nos choix sont alignés avec nos réelles aspirations, nos sentiments et notre identité, alors restons sur ce chemin. Si non, sortons de notre zone de confort en explosant ces peurs qui ne sont que des leurres, et prenons notre vie en main en recommençant tout à zéro.

Personnellement, j’ai déjà vécu plusieurs renaissances…C’est à chaque fois une partie de soi qui part pour laisser place à une autre, autrefois contenue et étouffée. Une nouvelle version de soi, plus conforme à ce que nous sommes réellement, qui prend forme progressivement à partir des cendres de l’ancienne. Le mythe du Phénix est vrai, quelque part. Je me suis mise à vivre différemment une vie différente…Mais ce fut la douleur qui me polit et me permit ensuite l’accessibilité à une nouvelle vie.

4) Prendre la décision

Qu’est ce qui me manque pour franchir le pas ?

C’est une question de sécurité. Le déclic vient quand on réalise que nous serons plus en sécurité dans une autre vie (même sans savoir laquelle) que dans la présente. Nous avons tous une force de résilience qui ne demande qu’à se renforcer davantage. Apprendre pour mieux rebondir, comprendre ce qui nous a fait échouer pour que plus jamais on nous y reprenne…Nous pouvons tellement faire bouger nos lignes – voire même les secouer…- par et pour nous-mêmes. Notre principale ignorance est ce dont nous nous sommes capable. Donnons la pleine mesure de nos ambitions en leur donnant les moyens de s’épanouir, en prenant les décisions qui s’imposent. Nous n’aurons aucun regret et, lorsque nous regarderons derrière nous, nous serons heureux d’avoir eu le courage de s’en être extirpé.

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