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« Ce qui se trouve devant nous et ce qui se trouve derrière importe peu, comparé à ce qui se trouve en nous. » Fontenelle

Deux mois sans poster ici, c’est hyper long ! Je suis en train d’avancer l’écriture de mon roman, les semaines défilent à une vitesse incroyable et mon travail, aussi, me prend un temps fou. Mais je ne pourrai laisser La Lucarne tomber en désuétude !

Ces deux mois ont mis à l’épreuve chez moi une capacité chère pour tout un chacun, car indispensable pour avancer : la confiance en soi. Il peut être parfois compliqué de prendre le recul pour analyser une situation lorsque les émotions nous submergent complètement, et de garder la lucidité de reconnaître ses torts sans s’auto-dévaloriser par la culpabilisation. De même, tenir tête lorsqu’on sait que l’on a raison – surtout devant une personne intimidante, peut relever de l’exploit si notre confiance en soi n’est pas assez solide.

J’ai eu l’occasion de vérifier que la confiance en soi se protège par des points essentiels que je vais développer ci-dessous.

Gardez en tête votre potentiel

Ce potentiel se cristallise dans ce que vous avez déjà été capable d’accomplir par le passé. Vos exploits passés prouvent que vous pouvez faire mille fois plus si vous vous débarrassez de vos peurs.

En prenant conscience que la première chose qui vous freine est votre peur d’avancer et de vous affirmer, votre potentiel se libère et vous pouvez enfin pleinement concrétiser toutes vos capacités.

D’où viennent donc nos peurs ? Nos peurs viennent de présomptions, de messages négatifs dont on a été bombardés, et d’une exagération de l’impact négatif d’un vécu douloureux – voire même un traumatisme. Une peur est donc une projection fausse – même si fondée, exagérée et souvent irréaliste de la suite d’un événement dont on accorde une trop grande importance.

L’expérience peut donc davantage nous servir de tremplin que de frein si nous nous servons d’elle pour mieux valoriser nos talents. Par exemple, si j’ai pu à plusieurs reprises recommencer ma vie à zéro, cela me prouve que ma peur infantile de l’échec n’existe pas, puisque j’ai déjà surmonté la sensation d’ « échec » plusieurs fois, et donc que j’ai en moi tous les outils pour remonter des pentes

Utilisez les « bonnes » croyances

Vos croyances définissent vos valeurs puis, par ricochet, vos choix. Et vos choix trahissent ce que vous êtes. Attention donc à ne pas rester figés dans des postures qui ne vous conviennent pas uniquement parce que vos choix vous y auront enfoncé jusqu’au cou. Lorsque je me sens fragile ou fatiguée, je me remémore toujours mes croyances-clés. Voici quelques-unes :

  • Le bonheur ne dépend que de moi
  • Tout est éphémère
  • La perfection n’existe pas
  • La Vie mérite d’être vécue
  • Le talent ne fait pas le succès, c’est le travail qui le fait
  • Le passé ne dicte pas le futur

Ne sous-estimez jamais la puissance d’une croyance, elle peut même sauver la vie.

Agissez

Rien n’est pire que l’inaction. Nous savons tous qu’il vaut mieux essayer et échouer que de ne jamais rien essayer, car les regrets sont bien plus tenaces que les remords. Quitte à anticiper et donc prévoir ce qui pourrait arriver, pour mieux nous protéger ; quitte à se renseigner et se former pour mieux se confronter. Cela demande à la fois le courage de sortir de sa zone de confort et la lucidité d’admettre nos faiblesses pour chercher à mieux les combattre. «Une personne timide est effrayée devant une épreuve, un lâche est effrayé pendant et une personne courageuse est effrayée par la suite» nous rappelle Jean Paul Richter.

Ainsi, si mon amie Anna redoute de pouvoir parler en public et pense ne pas en avoir les capacités, elle peut donc se former à des techniques bien connues pour déstresser et se préparer au mieux à cet événement. Lorsqu’elle aura terminé sa présentation devant une centaine de personnes, non seulement elle sera heureuse d’avoir surmonté ses peurs, mais elle sera fière d’elle et son estime d’elle-même en sera augmentée d’autant.

Prenez conscience que nous pouvons, inconsciemment, nous saboter et trouver l’échec rassurant.

C’est encore et toujours une histoire de peur…nous pouvons avoir peur de ne pas être à la hauteur de ce que nous souhaitons vraiment. Sans en avoir conscience, nous sabotons ainsi toutes possibilités d’y parvenir pour se conforter dans la croyance limitante que nous ne méritons pas mieux. Au final, avec ce cercle infernal, on se résigne à ce que l’on a et on renonce à tenter de se donner mieux. On limite alors la portée des défis que la vie nous tend, on finit même par ne plus les remarquer, et on se limite tout court. Combien de personnes se disent-elles ainsi malheureuses mais n’osent pas pour autant chercher à obtenir ce dont elles auraient véritablement besoin ? Les réflexes de notre inconscient ne sont pas toujours protecteurs ou optimistes, certains nous enclavent dans des rouages qui nous emprisonnent et que nous acceptons, pourvus qu’ils rassurent. A nous de nous auto-observer sans complaisance.

Peut-être, qu’au fond, l’estime de soi se travaille, se solidifie, se bonifie. Qu’elle est comme tout, c’est-à-dire jamais acquise.

Peut-être alors qu’elle reste un savant équilibre entre la conscience de ce que nous valons et l’humble envie de se parfaire davantage en apprenant toujours plus chaque jour.

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